Ayant pour seul objectif la lutte contre les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions blessant ou tuant des civils, Handicap International s’est installé durant toute la journée dans le centre-ville de Rouen. S’indignant contre ces armes, depuis 1995, Handicap International se mobilise en faisant des pyramides de chaussures afin de sensibiliser la cause de ceux dans le monde qui sont mutilés par ces mines.
Handicap International s’indigne face à l’utilisation massive de ces armes, et a donc réitéré l’expérience cette année, afin que les Etats cessent de produire ces engins de mort.
En s’arrêtant quelques minutes sur le stand de l’ONG quelques portraits de personnes touchées par ces mines étaient en photo, montrant tout le désarroi de la situation actuelle. L’exemple de l’afghan Toorjan, âgé de 25 ans, touché par trois mines, qui a perdu son bras droit, et s'est fait amputer des deux jambes. La dernière phrase du texte marque les esprits : "comme beaucoup d’enfants pauvres de son village, il ramassait et vendait des mines antipersonnel pour se nourrir."
Ces portraits étaient affichés sur la place de la Calende. Des pétitions circulaient sur les stands d’Handicap International afin de sensibiliser les gens sur la question des mines. Un combat loin d’être achevé, mais où la hauteur de la pyramide prouve encore toute la motivation des gens à voir ces armes disparaître de la planète.
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