En octobre 2012, Stéphane Travert n'avait pas voté le traité européen, pourtant défendu par son collègue manchois Bernard Cazeneuve. Fin avril 2014, il s'était abstenu sur le programme de stabilité porté par Manuel Valls. Peu avant le premier discours de politique générale de Manuel Valls, après sa nomination en tant que premier ministre, Stéphane Travert avait pris part, avec 89 autres socialistes, à un texte publié le JDD, qui plaidait pour un nouveau "contrat de majorité".
"Investissement, innovation, éducation, travail"
Pourtant, en avril dernier, comme ce mardi 16 septembre, le député PS de la Manche a accordé sa confiance au gouvernement. Il s'en explique, saluant un "discours ferme qui fixe un cap cohérent pour notre pays et pour la relance de la croissance en Europe par l’investissement, l’innovation, l’éducation et le travail". Il retient notamment les annonces concernant les ménages et les retraités les plus modestes : réduction d'impôts pour 6 millions de Français en 2015, revalorisation du minimum vieillesse, prime pour les retraités qui touchent moins de 1200 euros.
Vigilance
Le député affirme quand même qu'il sera exigeant quant à "la discussion budgétaire et les textes relatifs à la compétitivité" qui devront porter "les valeurs de la gauche et la réussite de celle-ci dans l’exercice de ses responsabilités".
Enfin, Stéphane Travert affirme rester vigilant : "Le vote de la confiance n’est pas un chèque en blanc délivré au Gouvernement".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.