C'est un bras de fer de près de trois semaines qui prend fin. D'un côté, le maire de Ganzeville, Jean-Marie Crochemore, refusant l'application des rythmes scolaires et cadenassant à cet effet les portes de l'école communale le mercredi matin. De l'autre, la préfecture, chargée d'appliquer les lois votées, dont celle des rythmes scolaires.
Un recours devant le Conseil constitutionnel ?
Un premier recours déposé par le préfet avait été rejeté par le tribunal administratif de Rouen. Le deuxième a cette fois eu raison de la détermination de la municipalité. Le tribunal a ordonné la réouverture des portes le mercredi matin ainsi que la suspension de l'arrêté municipal allant à l'encontre de la loi sur les rythmes scolaires.
Seul concession accordée par le tribunal : l'école ne devra pas nécessairement rouvrir ses portes dès ce mercredi 17 septembre. Elle dispose d'un délai d'une semaine. L'avocat de la municipalité, Me Ahmed Akaba, a évoqué la possibilité d'un recours devant le Conseil Constitutionnel.
Avec AFP.
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