La situation en Basse-Normandie est encore plus dramatique que la moyenne nationale, « c'est de la folie », explique Marie Viel, qui a 40 ans d'action sociale et caritative derrière elle, et qui est responsable du Secours Populaire de l'Orne : ce « reste à vivre » n'est que de 4€62 en Basse-Normandie, 10 centimes de moins dans l'Orne, et seulement 3€15 par jour et par personne sur le secteur d'Argentan...
Du coup : 4800 ornais se sont présentés cette année aux permanences d'accueil du Secours Populaire, qui a distribué 600 tonnes de denrées alimentaires, soit plus d'1 million de repas. Mais les dotations de l'Europe et des grandes surfaces locales n'y suffisent plus. C'est pourquoi ce vendredi 12 septembre était une « journée opération chariot » de collecte auprès du public, dans les grandes surfaces d'Argentan.
Mais le Secours Populaire veut aussi garder espoir, même si c'est difficile. Outre les distributions alimentaires, sa boutique vestimentaire, et l'envoi d'enfants en vacances, l'association s'occupe aussi d'insertion sociale et professionnelle. Cela permet à quelques personnes de s'en sortir.
Écoutez le témoignage de Corinne, 51 ans. Elle était serveuse mais a perdu son travail pour raisons médicales. S'en est suivi un paquet d'années de galère dont elle a aujourd'hui espoir de sortir. Elle a fini 1ère sur une vingtaine de postulants et s'engage dans un CAP magasinier, avec l'espoir de décrocher un job :
Orne: un raz de marée de la misère selon le Secours Populaire
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