C'est au sein d'un bâtiment moderne et coloré de la zone d'activités de Saint-Contest, regroupées dans une grande salle, qu'une quinzaine de femmes de tous les âges travaillent à obtenir leur certificat de sophrologue professionnel. Ces membres de la quatrième promotion du Centre de formation des sophrologues professionnels, né en 2010 à Pont L'Evêque puis déménagé tout proche de Caen, sont d'horizons divers. Infirmières, psychologues ou professeurs, ils comptent trouver ici "une synthèse de méthodes" permettant "d'améliorer sa qualité de vie en développant progressivement une personnalité plus adaptée aux situations de la vie quotidienne", précise l'un des formateurs du CESP.
Les pieds bien ancrés dans le sol, les yeux fermés, les stagiaires doivent se concentrer, ressentir leur environnement, être à l'écoute de leur corps. La salle est silencieuse et la relaxation palpable. Les respirations se ralentissent. Pour un néophyte, il y a quelque chose du yoga ou de la méditation dans ces exercices.
La formation s'étale sur deux ans. "Ce sont des stages intensifs, car il faut s'entraîner par ailleurs, chez soi. Il est essentiel d'avoir un temps de maturation entre les différentes rencontres." Principalement fréquentés par les femmes de 30 à 50 ans, ces cours sont pourtant ouverts à tous.
La sophrologie, comme d'autres méthodes de médecines parallèles, sont en voie de reconnaissance. Le certificat délivré après évaluation des élèves par le CESP, affilié à la Fédération des écoles professionnelles en sophrologie (FESP), est depuis l'an dernier recensé dans le Répertoire national des certifications professionnelles, qui liste les formations professionnelles reconnues par l'Etat. Les stagiaires, elles, reconnaissent sans hésitation l'impact bénéfique des cours sur leur vie quotidienne.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.