Le nom de leur association figure désormais, graffée sur tous les skates de ses membres : "Ride Project Caen" est née cet été de la volonté de quelques mordus de la glisse urbaine de faire entendre des disciplines encore peu, ou mal considérées par les pouvoirs publics. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas les jeunes insouciants que beaucoup décrivent. Nous ne sommes pas là pour dégrader, juste pour pratiquer notre skate !", déplorent Aurélien Callu et Théo-Kim Bonnet, respectivement président et trésorier de l'association.
"Ca m'aide à avancer"
Pour appuyer cette philosophie, les membres du bureau vont lancer prochainement des ateliers d'initiation à la glisse urbaine, du skate au roller, mais aussi à la trottinette ou au longboard. "La première chose que l'on apprend, c'est l'état d'esprit de ces disciplines : le respect, la convivialité..." Déjà dans les cartons de l'association, une journée de street art devrait être organisée en octobre pour faire partager aux Caennais ces différents sports souvent spectaculaires. "On veut aussi participer à la vie de notre commune."
C'est aussi, pour les jeunes et moins jeunes qui rejoignent le groupe, une façon de construire des projets et d'avancer dans sa vie professionnelle. L'association envisage déjà de créer ses propres modules de bois, plus adaptés aux pratiques des riders caennais, au niveau en progression constante. Et s'imagine déjà, à terme, en vendre à d'autres structures. "Mon projet futur, c'est de créer une entreprise", évoque par exemple Aurélien Callu. "L'association m'aide à avancer : j'apprends au contact des autres."
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