La baisse des transactions immobilières pourrait avoir trouvé son terme, selon les professionnels les plus optimistes. Mais on ne peut pas vraiment parler d'embellie pour les vendeurs. Si les ventes ont repris, le prix des logements accuse une baisse de 5 à 7 % en un an. Les acheteurs s'intéressent surtout aux petites surfaces. Les logements de taille moyenne ou situés dans les quartiers périphériques restent boudés.
Caen demeure une ville chère par rapport à sa taille. Elle est depuis longtemps en situation de pénurie de logements et le volontarisme que déploie la municipalité actuelle ne pourra produire ses effets qu'à moyen terme. Le prix moyen au m2 des appartements anciens (environ 2 100 ¤) et neufs (autour de 3 700¤) dépasse désormais celui de Rennes. Il fait jeu égal avec Rouen dans l'ancien mais le surclasse dans le neuf . Quant au prix médian des maisons caennaises (198 000 ¤), il est 15 % plus élevé que celui de Rouen.
Une situation très contrastée
Les prix les plus hauts concernent toujours l'hypercentre – château, préfecture – dont les appartements d'immeubles majoritairement anciens se négocient en moyenne autour de 2 400 euros le m2. Mais la tendance est à la baisse. Les quartiers du centre de Saint-Julien, Jardin des Plantes et Université (2 250 au m2 en moyenne) connaissent la même tendance. On assiste en revanche à un regain d'intérêt pour le quartier du port dont le prix moyen au m2 se situe désormais, comme ceux de Saint-Jean et du Théâtre, autour de 2 100 ¤.
A Venoix, les immeubles ont mal vieilli, les transactions ont beaucoup ralenti. Il faut compter autour de 2 000 ¤ le m2 pour un appartement en bon état de surface moyenne. A Beaulieu, quartier voisin émergé il y a une dizaine d'années et destiné à des familles et des retraités aisés, les prix plafonnent entre 2 200 et 4 000 ¤.
Rive droite de l'Orne, Vaucelles (1 800 ¤ le m2 en moyenne) attire les jeunes couples par ses prix très en dessous de la moyenne et un cadre de vie agréable. Moins prisée que sur la rive gauche, on peut encore réaliser de bonnes affaires. Plus au sud de Caen, les logements de la Guérinière et de la Grâce de Dieu subissent une importante désaffection, malgré un coût moyen de 1 750 ¤ le m2. La situation n'est guère meilleure à proximité du périphérique nord où les prix continuent de chuter au Chemin-Vert comme dans la partie ancienne de la Folie Couvrechef (1 400 à 1 600 ¤ le m2 en moyenne). Par contre, les autres quartiers nord continuent d'attirer (2 300 ¤ le m2 en moyenne, hausse de 5 % en un an). Comme les communes entre Caen et la mer (cf page 5).
Au nord-est de Caen, Hérouville continue d'attirer de nombreux primo-accédants qui la préfèrent à Caen pour ses prix beaucoup plus accessibles (entre 1 300 et 1 600 le m2.) Les quartiers Montmorency et Lebisey sont recherchés. De même, Mondeville, dont les prix sont assez proches, connaît un retour en grâce, en particulier pour ses maisons.
Au sud-ouest de Caen, le marché résiste bien, comme à Verson ou Bretteville-sur Odon. L'ouest connaît en revanche une baisse importante (- 13 % en un an). Enfin, à l'est de Caen, dans un marché atone, on enregistre quelques surprises : à Giberville et Troarn, les prix ont augmenté de 12,5 et 11,1% en un an !
Il reste que pour l'ensemble de Caen et de son agglomération, la hausse des ventes de biens immobiliers demeure fragile. La situation économique offre peu de visibilité et les professionnels craignent à la fois une remontée des crédits et une limitation des aides accordées par l'Etat.
Caen demeure une ville chère par rapport à sa taille. Elle est depuis longtemps en situation de pénurie de logements et le volontarisme que déploie la municipalité actuelle ne pourra produire ses effets qu'à moyen terme. Le prix moyen au m2 des appartements anciens (environ 2 100 ¤) et neufs (autour de 3 700¤) dépasse désormais celui de Rennes. Il fait jeu égal avec Rouen dans l'ancien mais le surclasse dans le neuf . Quant au prix médian des maisons caennaises (198 000 ¤), il est 15 % plus élevé que celui de Rouen.
Une situation très contrastée
Les prix les plus hauts concernent toujours l'hypercentre – château, préfecture – dont les appartements d'immeubles majoritairement anciens se négocient en moyenne autour de 2 400 euros le m2. Mais la tendance est à la baisse. Les quartiers du centre de Saint-Julien, Jardin des Plantes et Université (2 250 au m2 en moyenne) connaissent la même tendance. On assiste en revanche à un regain d'intérêt pour le quartier du port dont le prix moyen au m2 se situe désormais, comme ceux de Saint-Jean et du Théâtre, autour de 2 100 ¤.
A Venoix, les immeubles ont mal vieilli, les transactions ont beaucoup ralenti. Il faut compter autour de 2 000 ¤ le m2 pour un appartement en bon état de surface moyenne. A Beaulieu, quartier voisin émergé il y a une dizaine d'années et destiné à des familles et des retraités aisés, les prix plafonnent entre 2 200 et 4 000 ¤.
Rive droite de l'Orne, Vaucelles (1 800 ¤ le m2 en moyenne) attire les jeunes couples par ses prix très en dessous de la moyenne et un cadre de vie agréable. Moins prisée que sur la rive gauche, on peut encore réaliser de bonnes affaires. Plus au sud de Caen, les logements de la Guérinière et de la Grâce de Dieu subissent une importante désaffection, malgré un coût moyen de 1 750 ¤ le m2. La situation n'est guère meilleure à proximité du périphérique nord où les prix continuent de chuter au Chemin-Vert comme dans la partie ancienne de la Folie Couvrechef (1 400 à 1 600 ¤ le m2 en moyenne). Par contre, les autres quartiers nord continuent d'attirer (2 300 ¤ le m2 en moyenne, hausse de 5 % en un an). Comme les communes entre Caen et la mer (cf page 5).
Au nord-est de Caen, Hérouville continue d'attirer de nombreux primo-accédants qui la préfèrent à Caen pour ses prix beaucoup plus accessibles (entre 1 300 et 1 600 le m2.) Les quartiers Montmorency et Lebisey sont recherchés. De même, Mondeville, dont les prix sont assez proches, connaît un retour en grâce, en particulier pour ses maisons.
Au sud-ouest de Caen, le marché résiste bien, comme à Verson ou Bretteville-sur Odon. L'ouest connaît en revanche une baisse importante (- 13 % en un an). Enfin, à l'est de Caen, dans un marché atone, on enregistre quelques surprises : à Giberville et Troarn, les prix ont augmenté de 12,5 et 11,1% en un an !
Il reste que pour l'ensemble de Caen et de son agglomération, la hausse des ventes de biens immobiliers demeure fragile. La situation économique offre peu de visibilité et les professionnels craignent à la fois une remontée des crédits et une limitation des aides accordées par l'Etat.
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