Prochaine journée de manifestations et de grèves : le 12 octobre. Et le PS ressort son arme habituelle : mettre les lycéens dans la rue. Il s'en prend aux proviseurs... Ceux-ci, accuse-t-il, 'menacent les élèves de sanctions s'ils sèchent les cours pour aller manifester”.
Les proviseurs espionnent même les SMS !
On ne dit pas comment ils peuvent se livrer à cette surveillance électronique. Ni au nom de quoi les chefs d'établissement devraient oublier de faire respecter les obligations scolaires... Mais les dirigeants socialistes sont affirmatifs. Président de l'UNL, premier syndicat lycéen, Antoine Evennou faisait un point de presse le 4 octobre sur l'agitation montante : Des lycées commencent à bloquer, à Alès, Nantes et Amiens notamment. Ça commence à bouger, la mayonnaise monte. Tout cela est révélateur d'un début de mobilisation que le gouvernement a intérêt à prendre en compte...
Mais quel rapport entre les lycées et la question des retraites ? Les lycéens des filières professionnelles vont se retrouver à travailler 46 ou 47 ans, pour avoir une retraite décente... Quand le gouvernement dit qu'il ne reculera pas sur l'âge légal de départ à la retraite, il donne aux jeunes le signe qu'ils vont arriver sur le marché du travail plus tard et pour y rester aussi plus longtemps... 85% des jeunes refusent cette mesure. Le gouvernement n'a pas la capacité politique de poursuivre, ou alors il crée de l'anti-démocratie. Le gouvernement devra reculer sur cette réforme. Et au bout d'un moment, quand les citoyens ne sont pas écoutés, quand le seul moyen d'expression est le blocage, il faut bien en passer par là !
Le débat a gagné le Sénat
A cela, la droite riposte par son argument habituel: bizarre démocratie, qui consisterait à annuler dans la rue les lois votées par les parlementaires !
La réforme des retraites était débattue au Sénat à partir du 5 octobre. Dans un climat d'assouplissements, sinon de compromis... Le 3 octobre, François Fillon évoquait des aménagements possibles. Sur la question de la retraite des femmes, par exemple, pénalisées par des carrières courtes et des inégalités de salaires : Fillon évoquait la possibilité de venir en aide à celles qui sont les plus touchées par ces inégalités de carrière, comme les mères de familles nombreuses. Renchérissant, le président du Sénat Gérard Larcher plaidait pour les mères de trois enfants : qu'elles puissent continuer à partir à 65 ans sans décote, quel que soit le nombre de trimestres cotisés...
Habiletés tactiques ?
Ces concessions, censées émerger de l'examen de la loi au Sénat, avaient été prévues de longue date par le gouvernement. Pour donner l'impression de prendre en compte l'ampleur des manifestations hostiles...
Les proviseurs espionnent même les SMS !
On ne dit pas comment ils peuvent se livrer à cette surveillance électronique. Ni au nom de quoi les chefs d'établissement devraient oublier de faire respecter les obligations scolaires... Mais les dirigeants socialistes sont affirmatifs. Président de l'UNL, premier syndicat lycéen, Antoine Evennou faisait un point de presse le 4 octobre sur l'agitation montante : Des lycées commencent à bloquer, à Alès, Nantes et Amiens notamment. Ça commence à bouger, la mayonnaise monte. Tout cela est révélateur d'un début de mobilisation que le gouvernement a intérêt à prendre en compte...
Mais quel rapport entre les lycées et la question des retraites ? Les lycéens des filières professionnelles vont se retrouver à travailler 46 ou 47 ans, pour avoir une retraite décente... Quand le gouvernement dit qu'il ne reculera pas sur l'âge légal de départ à la retraite, il donne aux jeunes le signe qu'ils vont arriver sur le marché du travail plus tard et pour y rester aussi plus longtemps... 85% des jeunes refusent cette mesure. Le gouvernement n'a pas la capacité politique de poursuivre, ou alors il crée de l'anti-démocratie. Le gouvernement devra reculer sur cette réforme. Et au bout d'un moment, quand les citoyens ne sont pas écoutés, quand le seul moyen d'expression est le blocage, il faut bien en passer par là !
Le débat a gagné le Sénat
A cela, la droite riposte par son argument habituel: bizarre démocratie, qui consisterait à annuler dans la rue les lois votées par les parlementaires !
La réforme des retraites était débattue au Sénat à partir du 5 octobre. Dans un climat d'assouplissements, sinon de compromis... Le 3 octobre, François Fillon évoquait des aménagements possibles. Sur la question de la retraite des femmes, par exemple, pénalisées par des carrières courtes et des inégalités de salaires : Fillon évoquait la possibilité de venir en aide à celles qui sont les plus touchées par ces inégalités de carrière, comme les mères de familles nombreuses. Renchérissant, le président du Sénat Gérard Larcher plaidait pour les mères de trois enfants : qu'elles puissent continuer à partir à 65 ans sans décote, quel que soit le nombre de trimestres cotisés...
Habiletés tactiques ?
Ces concessions, censées émerger de l'examen de la loi au Sénat, avaient été prévues de longue date par le gouvernement. Pour donner l'impression de prendre en compte l'ampleur des manifestations hostiles...
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.