Comment avez-vous été nommé organisateur de ces championnats du Monde ?
En 2011, la société Isidore Restauration, partenaire du RHE où je venais de terminer ma carrière, m’a proposé un contrat de directeur des achats. En parallèle, j’ai passé ma licence d’agent de joueurs. Puis à l’été 2013, la Fédération est venue me proposer de prendre en charge le marketing et la vente dans le comité d’organisation des Championnats du Monde 2017. C’est une mission de 4 ans, commencée en janvier 2014. Pendant trois ans, je vais m'attacher à promouvoir cet événement.
Qu’est ce qui a pu jouer pour vous dans cette nomination ?
Éric Ropert (directeur général de la Fédération) a fait le choix d’opter pour un ancien joueur qui sait ce qu’est un championnat du monde (Jonathan Zwikel en a disputé 10) avec une formation marketing comme la mienne plutôt que pour quelqu’un avec une grosse expérience du marketing sportif mais qui ne connaisse pas le contexte. J’avais le profil. C’était vraiment difficile à refuser.
À votre retraite en 2011, vous ne pouviez imaginer être à ce poste 3 ans après !
Quand je jouais, j’avais l’idée de continuer dans le sport, avant d’avoir l’opportunité avec Isidore Restauration de changer mes plans. J’ai donc dû tourner la page, ce qui m’a fait du bien. Mais lorsqu’Éric Ropert est venu me chercher, je ne pouvais qu’accepter. Je n’aurais sûrement pas accepté autre chose.
À quoi correspond votre mission au quotidien ?
Ma première mission est de choisir un angle stratégique pour promouvoir le hockey pendant ces trois ans. Ce plan sera présenté et budgété le 4 septembre prochain. Il faut promouvoir l’équipe de France auprès du grand public en racontant une histoire autour de cette équipe et de ses joueurs majeurs que sont Antoine Roussel, Pierre-Édouard Bellemare et Stéphane Da Costa. Grâce à cette stratégie, en 2016, quand la billetterie ouvrira, des actions marketing seront menées autour de la vente de billets, dont le budget dépend à 80 %. Il faut également penser à cibler la famille du hockey, les amoureux de ce sport : clubs, dirigeants, joueurs, supporters, sponsors. C'est aussi leur événement, il faut qu'ils s'investissent et deviennent les ambassadeurs de l'événement. Cela doit être la fête du hockey.
Que pensez-vous de l’équipe de France ?
Lorsque l’on voit que l’Allemagne, moins bien classée que nous, est arrivée en demi-finale lorsqu’ils ont organisé le tournoi en 2010, on peut se dire que l’équipe n’est pas à des années lumières de ce résultat. L’objectif doit être une qualification en quarts de finale, avec une épopée.
Avez-vous déjà parlé des championnats du Monde aux internationaux français ?
Je les ai vus à Minsk (en Biélorussie, là où se sont récemment déroulés les Championnats du Monde). J'ai parlé avec eux afin qu'ils deviennent les ambassadeurs de leur équipe. Ils sont enthousiastes et veulent apporter leur pierre à l'édifice. Cela a un sens pour eux de promouvoir le hockey.
Le Mondial en chiffres
12 : en millions, le budget prévisionnel pour l’organisation de ces championnats côté français. Avec l'Allemagne, le budget monte à 25 millions d'euros.
300 000 : l’affluence espérée lors des 30 matchs organisés à Bercy jusqu’aux quarts de finale, du 5 au 21 mai 2017.
1 milliard : le nombre de télespectateurs attendus.
1951 : la dernière fois que la France a organisé le tournoi.
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