Fra Angelico est l'un des grands maîtres de la Renaissance. L'une de ses oeuvres, un retable qui proviendrait du couvent des Pères Camaldules de Santa Maria degli Angeli, à Florence, en Italie, avait été divisée en six parties, à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle. Un marchand d'art peu scrupuleux pourrait être à l'origine de la dispersion de ces six fragments, dont l'un appartient désormais au Musée Thomas Henry de Cherbourg.
Un 6e fragment inconnu
Intitulé "La Conversion de Saint-Augustin", ce tableau va être prêté jusqu'au mois de janvier au musée Condé, de Chantilly, qui va réunir tous les fragments connus de l'oeuvre, pour la première fois depuis deux siècles. A ce jour, le 6e et dernier fragment n'a pas été retrouvé. Il pourrait ne représenter qu'un paysage, sans grandes figures, et pourrait donc avoir été détruit.
L'oeuvre reconstituée figure une Thébaïde, thème pictural populaire en Toscane à la fin du XIVe et au début du XVe siècle. Ces représentations des vies des premiers Pères du désert, installés aux alentours de la ville égyptienne de Thèbes, offraient un écho au mouvement contemporain de réforme des ordres monastiques.
En octobre 2012, la Ville de Cherbourg avait tenté d'acquérir un second fragment de cette Thébaïde de Fra Angelico, qui avait finalement été vendu aux enchères 445.000 euros.
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