Mais ce dernier se fait licencier par la banque qui l’employait et… qui leur avait octroyé un prêt, qu’ils ne peuvent, bien sûr, plus rembourser. Un soir, Juliette se fait voler son sac à l’arrachée par un jeune voyou. Convoquée par la police pour identifier son agresseur, contre toute attente, elle prétend ne pas le reconnaître, avant de lui proposer, peu de temps après, à sa sortie du commissariat, de l’aider à cambrioler la banque qui a plongé sa famille dans la détresse.
Transformer une mère de famille ordinaire en braqueuse de banque, tel est le thème original de ce film singulier. En se concentrant sur son personnage de mère et d’épouse épanouie, qui ne sait plus comment aider sa famille à garder la tête hors de l’eau, Serge Frydman a réussi une œuvre tendue et nerveuse, qui privilégie les regards et les silences aux dialogues et à l’action.
Et le spectateur suit Leïla Bekhti, très convaincante en mère de famille prête à tout pour protéger les siens, fasciné par son courage et sa détermination, en oubliant, bien sûr, l’amoralité de sa conduite et les quelques invraisemblances du scénario.
Cette histoire originale, centrée sur ce personnage fort et déterminé, est aussi une histoire de trouble amoureux et de désir refoulé, qui sont exprimés par des petits riens, des silences gênés, des regards détournés, etc. Il est dommage, cependant, que la musique soit un peu sirupeuse, ce qui ne correspond pas à la qualité de ce beau film.
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