Le projet Geroneph, porté par le président de Plugmed Pierre Sabin et son équipe, pourrait "changer l'histoire de la médecine". Le projet, dont le nom associé gérontologie et néphrologie, se base sur un constat : l'alimentation en électricité ou en fluide (dyalise, organes artificiels) des patients âgés se heurte bien souvent à la barrière de la peau. L'introduction d'un cathéter entraîne généralement des infections qui peuvent devenir dangereuses. Il faut donc éviter ce point d'entrée au niveau de la peau.
Un risque d'infection divisé par 10
Plugmed a donc développé un connecteur crânien qui doit bloquer les germes au niveau du passage de la peau et transmettre ainsi l'électricité ou le fluide dans le corps du patient en évitant le passage cutané et l'infection qui en découle souvent.. Cela se traduit par l'absence de pansement que l'on observe souvent sur le torse des patients dyalisés. Ce pansement est donc remplacé par ce connecteur, facilement dissimulable sur le cuir chevelu. Le risque d'infection en serait ainsi divisé par 10. Ce dispositif, si tout se passe bien, pourrait être industrialisé en 2015, avant des essais cliniques réglementaires en 2016-2017 et une vente en 2018.
1200 candidats se sont présentés au concours mondial de l'innovation, pour 110 lauréats. Les meilleurs projets recevront ensuite des dotations importantes qui peuvent aller jusqu'à 20 millions d'euros. Une somme nécessaire pour se développer à l'international.
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