Elle a fait jouer de grands noms du cinéma français : Catherine Deneuve, Marion Cotillard, Julie Depardieu, Marina Hands ou encore Marie-Josée Croze … C'est avec des acteurs moins connus, mais prometteurs, que Julie Lopes Curval signe son retour avec Le Beau Monde. Un long-métrage tourné en partie dans le Bessin d'où Alice, 20 ans, l'héroïne du film, est originaire.
"J'avais très envie de tourner ici. C'était un peu une région interdite pour moi parce que j'y ai beaucoup de souvenirs. Ce sont des endroits familiers. C'est intimidant", avoue la réalisatrice dont les parents vivent encore à Bayeux. En toute simplicité, un peu de rouge aux lèvres, elle explique : "J'ai un goût pour les bords de mer. J'aime les filmer. Ça vient d'ici. C'est évident." Ecoutez-là :
Le Beau Monde : "Le Bessin, c'était un peu une région interdite"
Hier, mardi 12 août, Julie Lopes Curval était à Bayeux pour la présentation, en avant-première, de son film. Ce dernier met en scène Alice, modeste brodeuse qui, au hasard d'une rencontre, va intégrer une prestigieuse école parisienne. C'est là-bas qu'elle rencontre Antoine, las d'une jeunesse dorée. L'un au travers de l'autre, les deux jeunes gens cherchent irrémédiablement à s'émanciper, comme pour chacun se construire. "Je m'intéresse à ce qui sépare les mondes et donc les gens. Je m'interroge sur ça depuis toujours. J'ai un peu l'utopie de penser que ce serait mieux s'il y avait plus de ponts entre tous ces milieux", raconte la réalisatrice.
Et avec Ana Girardot en tête d'affiche, douce et torturée en Alice, Le Beau Monde offre une vraie belle séance de cinéma.
Synopsis et bande-annonce ici.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.