Jean Jaurès avait été assassiné à Paris le 31 juillet 1914, à la veille de la première guerre mondiale. Le président de la république, François Hollande, doit rendre hommage aujourd'hui à cette figure de gauche dont l'héritage est disputé par différents partis politiques.
"Jusqu’au bout, Jean Jaurès, l’homme qui incarnait l’humanisme socialiste, s’est battu pour empêcher que le mécanisme aveugle des alliances d’Etat n’entraine les peuples d’Europe dans un affrontement qui ne pouvait être que terriblement suicidaire. Cent après, on ne s’en aperçoit que trop", indique le Caennais, Louis Mexandeau.
"Lucide, le grand tribun savait, plus que tout autre, que, compte tenu des progrès technique, cette guerre ne pouvait être que longue, mondiale et très meurtrière. Le sanglant 20e siècle, dont nous n’avons pas fini d’épuiser les conséquences lui a, hélas !, totalement donné raison. Sa mort brutale fut hautement symbolique. Homme de Paix, Jaurès reste un géant de la pensée et de l’action, un infatigable promoteur de la République, de la Démocratie, de toutes les avancées de l’esprit. Un bloc de clairvoyance, de culture, de générosité".
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