L'annonce des agressions sexuelles au Bon Sauveur avait déjà suscité lundi 20 septembre la consternation dans l'agglomération cherbourgeoise. Mais savoir en plus que l'éducateur écroué est un diacre a encore alourdit l'atmosphère sur place.
Depuis le standard du Bon Sauveur n'arrête pas de sonner. Les familles veulent savoir si leur enfant a été en contact avec le suspect. Une cellule d'écoute a d'ailleurs été mise en place sur le site des Genêts à La Glacerie.
Outre les familles, ce sont aussi les nombreux personnels répartis sur les onze sites du Bon Sauveur qui sont sous le choc. Même les anciens à la retraite prennent contact avec la direction. Le traumatisme est réel et le travail s'annonce très long au sein de l'institution.
Même désarroi du côté de la communauté catholique de Cherbourg et surtout parmi les diacres locaux. Certains n'ont pas pu dormir depuis cette révélation. Tous connaissent bien le suspect et sont abasourdis. Les diacres de la région doivent se réunir pour évoquer l'affaire. Comme tout le monde, pour en parler.
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