Les prototypes de la collection été 2015 de la jeune marque normande Hidden Eye sont déjà dans les cartons. Elle comptera à sa sortie vingt-cinq modèles de robes de chambre, pantalons et hauts : il n’y en avait que “cinq à sept” lors de la première, il y a deux ans. Autant dire que le succès semble au rendez-vous de l’entreprise initiée par Arnaud Guilbert au terme d’une complète reconversion professionnelle.
“Comme des petits pains !”
Son idée : redonner ses lettres de noblesse au pyjama, en transformant un habit “souvent classique et bariolé en vêtement chic et rock n’ roll, que l’on puisse aussi porter en journée à la maison”. Rapidement, la maison-mère des Galeries Lafayette, à Paris, ajoutait la marque à son catalogue. Aujourd’hui, Hidden Eye compte une vingtaine de points de vente, où 4 000 pièces de la collection été 2014 sont exposées.
“De tels produits existaient pour l’enfant, pour la femme : il y avait certes un manque sur le marché pour l’homme. Mais une telle croissance, c’est une surprise”, confie l’entrepreneur, enchanté mais prudent. Les Australiens “se défoulent sur les shorts” de la marque, et les blousons “se vendent comme des petits pains” ! A Paris, les Scandinaves, les Chinois et les Coréens font déjà partie des acheteurs conquis. Alors pour accompagner son développement, Arnaud Guilbert est à la recherche d’investisseurs. Et envisage tout. Numéro un mondial du “lounge wear” ? “Pourquoi pas ! Il n’y a personne !”
Pratique. www.hidden-eye.fr
Depuis le Calvados, les pyjamas de jour s'exportent !
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