Affrontant de plein fouet la réalité de l’autre côté de la Méditerranée, sa passion pour les révolutions a vite pris de l’ampleur. Armé de son appareil, le jeune photographe amateur s’est embarqué pour la Libye en 2011. Pierre Torrès le confirme : “La situation qui était en train de prendre forme dans les pays du Maghreb avait beaucoup suscitée mon attention.”
Et c’est pour cela qu’il est devenu ce médiateur entre le public et le conflit, témoignant par ces photos de ce qui se tramait dans ces pays, “dans un contexte intéressant et pauvre.” Il lui fallait comprendre la “nécessité de violence en parallèle des objectifs de la révolution”, qui a engendré des bains de sang. C’est durant ses voyages de 2011 à 2013 qu’il a pu faire de nombreuses rencontres l’aidant dans son parcours professionnel : Nigel Chandler, Edouard Elias, etc. Les événements l’ont poussé à se servir de la photographie afin de témoigner pour l’Histoire...
Depuis, Pierre Torrès annonce avec joie qu’il s’est remis des événements récents pour travailler sur deux projets dont un en gestation : un reportage sur l’autodétermination pour l’indépendance de l’Écosse en compagnie de son ami Daniel Ruy et un projet beaucoup plus ambitieux sur un bilan concernant bien évidemment les révolutions arabes.
Depuis son intervention, il y a un mois, à Rouen, lors du vernissage de ses travaux au Conseil Général, Pierre Torrès a encore beaucoup à raconter. Et à photographier. Une nouvelle vie à travers l’objectif.
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