Les (gentils) Autobots combattent, depuis toujours les (méchants) Decepticons. Cade Yeager, un brave père de famille, est passionné de mécanique et il tente de réparer un vieux camion, sans se douter qu’il s’agit d’Optimus Prime, le chef des Autobots.
Pour ce 4e opus, l’incontrôlable Shia LaBeouf laisse sa place à Mark Wahlberg, plus docile. Pour ne pas ruiner sa réputation, Michael Bay s’est laissé aller à son péché mignon : les combats homériques entre ces drôles de véhicules qui se transforment en machines de combat redoutables. Ces aventures offrent leur lot de scènes spectaculaires et de destructions massives. Il vaut mieux aimer le genre si l’on ne veut pas être étourdi par tant de combats apocalyptiques, dont la représentation dure tout de même 2 h 45 ! Mais il faut reconnaître que le cinéaste n’a pas son pareil pour régler des scènes impressionnantes, avec un crescendo étourdissant. Et l’histoire, dans tout cela ? Comme toujours, dans ce genre de film, elle n’a pas beaucoup d’importance, même s’il y a une tentative d’intéresser le spectateur aux démêlés familiaux du héros avec sa fille et le petit ami de celle-ci. Mais cette histoire intime ne pèse pas très lourd face aux risques de destruction de la planète.
Après Chicago, dans l’épisode précédent, c’est au tour de Hong-Kong de subir ce sinistre sort. Les amateurs seront à la fête, les autres sortironts épuisés de ce spectacle tonitruant, mais très spectaculaire.
Pratique : Science-fiction américano-chinoise en 3D. De Michael Bay, d’après les figurines d’Hasbro, avec Mark Wahlberg (Cade Yeager), Stanley Tucci (Joshua Joyce), Kelsey Grammer (Harold Attinger) (2 h 45).
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