La Commission de discipline de la Ligue, qui interdit cette pratique, a décidé de mettre en place une procédure allégée pour les groupes 1 et 2 de joueurs, et une procédure habituelle pour les groupes 3 et 4.
Les 22 joueurs du groupe 1 :
Compte tenu des "faibles sommes misées" - de 1€ à 100€ au total par joueur - et "du faible nombre de paris" - moins de 10 paris par joueur -, la Commission a décidé de ne pas révéler l'identité de ces joueurs et de simplement leur notifier par courrier un rappel à l’ordre.
Les 28 joueurs du groupe 2 :
Là encore, la LFP n'a pas voulu rendre publique l’identité des joueurs concernés. Les sommes pariées n’excédant pas 500 € et/ou les paris effectués ne dépassant pas le nombre de 10, "des courriers d'explications" seront étudiés lors de la séance du 17 juillet.
Les 14 joueurs du groupe 3 :
Cette fois, la Commission lâche les noms. Aurélien Capoue, Nicolas Di Fraja, Karim Djellabi, Sébastien Grax, Laurent Héloïse, Jonathan Lacourt, Florian Martin, Yoan Oswald, Erwan Quintin, Enzo Reale, Jérôme Rothen, José Saez, Romain Thomas et Erwin Zelazny ont été convoqués le 17 juillet. Il leur est reproché d'avoir placé des sommes supérieures à 500 €. Ils seront entendus et risquent une suspension.
Les 23 du groupe 4 :
Eux ont effectué ce qu'on appelle des "paris négatifs" contre leur équipe, c’est-à-dire estimé que leur club fera match nul, perdra ou ne marquera pas de but. Jordan Astier, Johan Audel, Jeffrey Baltus, Fabien Barrillon, Romain Bauchet, Yoan Cardinale, Adrien Coulomb, Quentin Daubin, Rémy Dugimont, Emmanuel Imorou, Jimmy Juan, Valentin Lavigne, Anthony Le Tallec, Jonathan Millieras, Riad Nouri, Nicolas Pallois, Damien Plessis, Alexandre Raineau, Guillaume Rippert, Jonathan Rivas, Quentin Rouger, Adrien Valente et Gaëtan Varenne, ont eux aussi été convoqués le 17 juillet et risquent une sanction.
Parmi eux, cinq ont participé au(x) match(es) sur le(s)quel(s) ils ont parié.
La loi interdit aux sportifs de parier sur les compétitions auxquelles ils participent, au sens large. Un joueur de L2 a ainsi l'interdiction de parier sur la L1. Un décret permet depuis l'automne dernier aux fédérations et aux Ligues de croiser leurs fichiers avec ceux de l'Arjel, qui régule les jeux en ligne.
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