“Mon mari est installé depuis une trentaine d’années à Rouen, où il est venu terminer ses études après avoir vécu en Afghanistan, l’un des trois pays du tapis”, raconte Christine Nezam.
Un produit de luxe ?
Voilà donc des décennies que les Nezam ont investi la Normandie, une région propice à la vente du tapis : “Ici, il fait plus frais, les habitants veulent soigner leur intérieur car ils y passent du temps”, explique encore Christine Nezam.
Mais cela suffit-il à vendre un produit que l’on dit de luxe ? “Certains n’osent pas franchir la porte du magasin, pourtant les prix ont baissé et les clients qui viennent découvrir un univers finissent par s’y intéresser. Il faut comprendre qu’un tapis en soie met plus d’un an à être conçu.”
Aujourd’hui, le magasin se métamorphose après des semaines de travaux. Une modernisation visant à attirer une nouvelle clientèle. Et les Nezam ont déjà une idée en tête : “Nous voulons créer un lieu d’art. Car le tapis est un produit d’art et l’expression d’un peuple.”
Maison du Tapis, 101 rue des Carmes à Rouen.
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