Déçue, elle décide de partir à l’aventure. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance d’un jeune homme qui l’emmène en moto dans un restaurant, chez Denis, où elle rencontre différentes personnes.
Au moment de rentrer chez elle, elle constate que le jeune homme a disparu, et elle appelle un taxi. Mais, au moment de récupérer sa voiture et de payer son taxi, on lui vole son sac à l’arrachée. Elle n’a d’autre solution que de revenir dans le restaurant.
Dès le générique, Robert Guédiguian prévient : il signe là une fantaisie, c’est-à-dire un film sans message particulier (le cinéaste est coutumier des films politiques). Il met en scène une héroïne, interprétée par Ariane Ascaride, qui se laisse porter par les événements et les rencontres avec une touchante légèreté.
On l’aura compris, c’est, surtout, un hommage à son épouse et muse, Ariane Ascaride, qui révèle un tempérament comique et léger inhabituel. Sur ses traces, on fait des rencontres singulières, telle cette tortue qui parle avec la voix de Judith Magre, cette prostituée au grand cœur, ce faux Américain, etc.
On peut trouver le film chaotique et superficiel ou, au contraire, se laisser embarquer dans cette jolie balade qui ressemble à un songe et témoigne, de la part de son auteur, d’un amour fou pour le cinéma, pour la musique (classique et Jean Ferrat, bien sûr) et… pour la charmante Ariane Ascaride.
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