12 communes restent des villes prioritaires : il s'agit de Saint-Etienne-du-Rouvray, Oissel, Canteleu, Elbeuf, Sotteville-lès-Rouen, Grand-Couronne, Notre-Dame-de-Bondeville, Rouen, Maromme, Darnétal, Cléon et Le Petit-Quevilly.
Quatre communes, qui appartenaient auparavant à une zone prioritaire, en sortent et ne bénéficieront plus des aides liées. Le Grand-Quevilly, Déville-lès-Rouen, Caudebec-lès-Elbeuf et Saint-Aubin-lès-Elbeuf sortent ainsi du dispositif.
A noter, à une vingtaine de kilomètres de Rouen, l'entrée de Barentin dans le dispositif des villes prioritaires.
Les enjeux
La ministre de la Ville Najat Vallaud-Belkacem a ainsi désigné moins de villes prioritaires qu'auparavant (de 2492 quartiers prioritaires, on passe à 1300 contrats). Le but est ainsi de concentrer les aides sur les quartiers les plus difficiles et le plus démunis. Pour retenir tel ou tel quartier, la ministre s'est concentrée sur un seul critère : la pauvreté. Dans le jargon de l'INSEE, on appelle cela des zones avec des "concentrations urbaines de pauvreté" avec la moitié des habitants vivant avec des bas revenu (60 % du salaire médian des Français).
Concrètement, la zone ciblée et le ministère signe un contrat de ville. Ensuite, des aides pourront être versées. Elles peuvent être diverses mais la ministre a déjà dégagé des pistes comme le renfort des agences Pôle Emploi dans les zones fortement marquées par le chômage ou la création accrue d'emplois d'avenir, le but étant à chaque fois le développement économique de la zone.
Seule inconnue et de taille : le montant des aides versées, que Najat Vallaud-Belkacem devrait prochainement dévoiler.
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