Pourtant depuis jeudi, les appels de l'exécutif à arrêter le mouvement se multiplent. François Hollande tout d'abord, depuis Andorre, demandait l'arrêt d'une grève dont les conséquences pourraient "être préjudiciables". Même son de cloche du pensionnaire de Matignon qui a exhorté les cheminots à reprendre le travail. "La grève pénalise beaucoup les usagers. Il n'y a aucune raison qu’elle se poursuive" a déclaré Manuel Valls en déplacement dans l'Ardèche.
L'exécutif tente notamment de calmer la grogne car les épreuves du baccalauréat commencent lundi 16 juin. Si la grève devait se poursuivre, elle pourrait pénaliser les bacheliers arriavant en retard aux épreuves. Le ministère de l'Education a d'ores et déjà prévenu que les candidats qui accuseraient un retard d'une heure pourraient bénéficier d'une heure supplémentaire "pour composer". Au-delà de cette heure, ce sont les chefs d'établissement qui jugeront. Pour rappel, 24445 élèves plancheront sur le baccalauréat à partir de ce lundi 16 juin dans l'académie de Caen.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.