Les syndicats CGT, FO et Unsa du Centre Hospitalier Public du Cotentin (CHPC) avaient déposé un préavis de grève pour ce vendredi 13 juin, contre la fermeture des urgences du site de Valognes. En effet, la direction avait pour projet de fermer ce service la nuit, de 20h à 8h, du 23 juin au 13 septembre.
Une mesure d'économie, afin de réduire le recours aux médecins intérimaires qui, selon les grévistes, s'élève déjà à plus de deux millions d'euros pour 2014. "C'est une aberration quand on sait que les urgences de Valognes couvrent, en cette période estivale, toutes les zones touristiques du Cotentin, de la côte Ouest à la côte Est" indiquent les organisations syndicales dans un tract commun.
Cependant, dans la matinée du 13 juin, les syndicats ont reçu un courrier de la direction indiquant l'abandon de cette fermeture nocturne. "Cette décision n'est pas motivée par la sécurité des patients et leur accès aux soins, que le dispositif estival avait pris en considération, mais par des aspects réglementaires" précise le directeur, Maxime Morin.
Manque de personnel
Il poursuit : "le manque de personnel infirmier dans plusieurs services cet été, à hauteur de plusieurs dizaines de postes de travail, n'est cependant pas résolu". Une situation qui inquiète les grévistes. "Si ce ne sont pas les urgences, il fermera le SMUR ou un autre service, et nous craignons que ce ne soit définitif" indique Eric Labourdette, représentant de l'Unsa.
Par ailleurs, les inspecteurs de l'Inspection générale des affaires sociale (IGAS), dépêchés par Marisol Touraine après les multiples grèves de l'automne, rendront leur rapport sur le CHPC et sa réorganisation à la fin de mois de juin.
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