Nicolas Rouly a beau être socialiste, il jette un regard critique sur la réforme territoriale annoncée par François Hollande lundi 2 juin, notamment sur la suppression des Conseils généraux en 2020. Le titre de sa tribune "Les Départements ont vécu, ils vivent et ils vivront !" donne le ton.
En préambule, l'élu rappelle que "les Départements bicentenaires ont traversé cinq républiques". Cette perennité illustre selon l'élu le besoin de maintenir les Conseils généraux, structures qu'il faudrait moderniser mais non pas supprimer. "La réussite de la réforme territoriale ne passe pas par la suppression des départements mais leur affirmation comme pivot des solidarités locales, avec quatre enjeux concrets à la clef." Plus radical encore, Nicolas Rouly enfonce le clou : "Je n'ai pas été élu pour organiser la disparition du Département."
Une suppression "hypothéhique"
Nicolas Rouly voit cependant dans le report de la suppressions des Conseils généraux, initialement prévue plus tôt, un motif d'espoir : "Je constate aujourd'hui que leur suppresion n'est plus à l'ordre du jour du quinquennat mais renvoyée à une éventuelle révision constitutionnelle, en 2020. j'en déduis qu'elle reste hypothétique, faute de majorité certaine à cet horizon."
Nicolas Rouly, arrivé début 2014 à la présidence du Conseil général en remplacement de Didier Marie, s'oppose pour la première fois à la politique gouvernementale.
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