Source La Manche Libre / Frederic Oblin
Le Congrès Mondial de la FIBA (Fédération Internationale de Basket), réuni lundi 6 septembre à Istanbul, a officialisé l'élection d'Yvan Mainini à la présidence de la FIBA, pour quatre ans. Le Président de la FFBB succède à l'Australien Bob Elphinston. A 65 ans, Yvan Mainini devient le 11e Président de la FIBA et le deuxième français à exercer cette fonction après Robert Busnel, en poste de 1984 à 1990. L'exploit est de taille. Il est à la mesure de la carrière hors normes de ce papa de deux enfants et concrétise logiquement une ascension irrésistible.
Président de la FFBB depuis 1992, Yvan Mainini avait également occupé le poste de Président de la FIBA Europe de 1998 à 2001. Outre sa carrière de dirigeant, Yvan Mainini a derrière lui une immense expérience d'arbitre international avec à son actif plus de 1.000 matches sifflés au plus haut-niveau. Il marque la discipline et participe à trois Jeux Olympiques et à trois Championnats du Monde où il dirige deux finales particulières, des rencontres Etats Unis- URSS (en 1982 et 1986, en Colombie et en Espagne). "Je garde un souvenir extraordinaire des jeux de Los Angeles en 1984 où j'ai pu arbitrer Michaël Jordan, David Robinson, Sabonis...", nous avait-il confié en mai dernier, à l'occasion des 75 ans de son club de coeur, le CSB.
Une de ses missions principales sera d'adoucir l'omnipotence de la NBA, en facilitant la mise à disposition des joueurs étrangers pour les grands championnats internationaux. Après le mondial que vient de vivre une équipe comme la France, qui a été privée de ses meilleurs éléments, on lui souhaite bien du courage. "Avec la NBA, nous devons jouer dans un système gagnant-gagnant. La Fiba doit aussi aider de manière forte au développement de l'Afrique, un continent à forte potentialité mais qui mérite qu'on travaille davantage au niveau de la formation des joueurs, afin qu'ils ne soient pas obligés de s'expatrier pour pouvoir progresser."
L'autre priorité sera justement de revoir la formule actuelle du Championnat du monde, étalé sur deux semaines et privé cet été de très nombreuses stars, qu'elles soient américaines, françaises, espagnoles, argentines ou lituaniennes. Un mal récurrent. Un nouveau format, plus condensé, convaincrait peut-être les franchises NBA de laisser leurs joueurs à disposition des équipes nationales.
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