“Ces derniers temps lors des concerts les jeunes jouaient à 38, ce qui nous obligeait à recruter des musiciens professionnels pour combler le manque, explique Christine Gaillard, directrice de la culture à la Crea. Je ne peux que le constater, voir le déplorer, mais il s'agit d'un projet qui nous fait perdre de l'argent".
La Communauté d’agglomération le reconnait, la disparition du festival les Transeuropéennes en 2012 n’a pas aidé l’orchestre à retrouver son rayonnement initial. “Nous organisions beaucoup d’échanges avec les conservatoires étrangers et le festival était clôturé par deux concerts au Zénith”. De quoi donner envie aux jeunes de rejoindre le pop symphonic.
Du côté des musiciens, on ne l’entend pas de cette oreille. “Nous avons appris l’arrêt des subventions par des bruits de couloirs, regrette Nicolas Ivon. La Crea ne fait aucun effort puisque en une semaine et demie, nous avons déjà recruté 20 jeunes susceptibles d’être intéressés”.
Si la Crea s’en défend, expliquant que la communication sur cet orchestre est suffisant, pour l’heure aucune solution n’a été trouvée."La plupart des musiciens du pop n'ont pas connu l'orchestre grâce à la Crea mais par le bouche à oreille", assure Nicolas Ivon.
Déjà, les jeunes musiciens ont envoyé plusieurs courriers aux maires de la Crea, dont beaucoup "nous soutiennent".
"Le combat s'arrête, faute de combattant", regrette la directrice de la culture de la Crea.
Des deux côtés, on espère qu’une entente cordiale sera possible...
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