Henri-Jean Renaud vivait alors avec ses parents et ses deux frères, ainsi que l'employée de maison de la famille. Les adultes, à l'époque, avaient grand espoir de voir débarquer des parachutistes alliés, mais ils étaient loin de s'imaginer que l'Amérique viendrait à eux, et attendaient plutôt des paras britanniques. Le dimanche 4 juin, le père d'Henri-Jean Renaud renonce à envoyer son fils aîné dans sa pension de Picauville... Deux jours plus tard les paras américains arrivent à Sainte-Mère :
Henri-Jean Renaud, 10 ans en 1944 : "leurs fils tombés en Normandie n'étaient pas oubliés"
Au matin du 6 juin, le petit Henri-Jean, 10 ans, accompagne son père sur la place de l'église. Pour la première fois, il est confronté à la mort :
Henri-Jean Renaud, 10 ans en 1944 : "leurs fils tombés en Normandie n'étaient pas oubliés"
Henri-Jean Renaud a vécu l'occupation et la Libération. Il livre ses impressions sur les soldats allemands...
Henri-Jean Renaud, 10 ans en 1944 : "leurs fils tombés en Normandie n'étaient pas oubliés"
... et les GIs américains :
Henri-Jean Renaud, 10 ans en 1944 : "leurs fils tombés en Normandie n'étaient pas oubliés"
La mère d'Henri-Jean Renaud, épouse du maire, a eu un rôle important dans les relations avec les familles des soldats américains. Elle répondait à des centaines de lettres, pour réconforter les mères des GIs disparus :
5 HJR
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