Un an après la liquidation judiciaire de la raffinerie Pétroplus, le site de Petit-Couronne va se ranimer quelque peu. Le juge-commissaire chargé par le tribunal de commerce de traiter du dossier vient de retenir l'offre Bolloré pour l'avenir du site. Pour l'occasion, Bolloré s'est associé à la société Valgo, spécialisée dans la dépollution des sites. Cette proposition de reprise a remporté l'adhésion du juge devant l'offre du groupe Brownfields. Concrètement, le projet prévoit la création de 150 emplois à court terme pour la dépollution remise en état du site. A terme, 300 emplois devraient être créés.
La préfecture annonce que 312 ex-salariés, sur les 449 qu'employait la raffinerie, ont trouvé une issue de secours : 77 départs à la retraite, 160 nouveaux emplois, 17 créations d'entreprises et 58 suivant une nouvelle formation.
Mais si l'Etat se satisfait de cette solution, les salariés de Pétroplus ne l'entendent pas de cette oreille. Ces dernières semaines, ils ont manifesté leur indignation devant le "mépris" affiché par le gouvernement devant des offres de reprise provenant de pays émergents. Mardi 29 avril, ils seront devant la Préfecture pour être reçu par le Préfet et faire entendre leur colère.
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