Le site, dirigé par Mendi Ammad, se concentre avant tout sur la construction de moteurs. Parmi eux, les moteurs électriques, objets de toutes les spéculations depuis que la voiture électrique est entrée dans l’imaginaire collectif.
“Bluffés et convaincus”
En 2011, avant le début de la production de moteurs électriques, la direction du site promettait des dizaines de millions d’euros d’investissement jusqu’en 2013. Des investissements toujours en cours aujourd’hui. Car comme l’explique la direction, le défi électrique est permanent. “L’objectif premier est de produire un moteur qui réponde aux attentes des clients. Il faut s’adapter à la demande, c’est un marché en perpétuelle évolution”.
Et si les 100 000 propulseurs électriques que souhaitait produire l’usine dès 2014 ne sont plus d’actualité, le challenge est juste reporté. Pour l’instant, la voiture électrique s’implante progressivement sur le territoire français.
La Zoé, lancée en 2013, s’est écoulée à 9 000 exemplaires. “Tous ceux qui l’essayent sont bluffés et convaincus, notamment en termes de bruit”. Reste le prix, forcément plus élevé au départ qu’une automobile classique. Un obstacle qu’a voulu franchir la Région Haute-Normandie, avec des aides à l’éco-mobilité. Concrètement, le Conseil Régional promet 5 000 € d’aide aux particuliers ou aux entreprises qui veulent acquérir des voitures électriques.
Pour l’usine Cléon et ses moteurs en fabrication, l’annonce est “forcément bénéfique. La Région croit à cette technologie”. Quant aux débouchés de la Seine-Maritime, ils devraient être au rendez-vous. Cléon exporte 65 % de son activité.
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