Pourtant, La voix de la jeunesse, sorti le 14 avril dernier, est son premier album en solo.
“Je fais du rap depuis que j’ai 13 ans. J’ai évolué dans beaucoup de groupes mais j’avais envie de me lancer en solo pour porter mon propre projet, explique-t-il. J’ai tout fait par moi-même, entouré d’une équipe qui me suit depuis longtemps, notamment Kaiser, mon acolyte”. Un travail conséquent pour enregistrer l’album mais qui en implique davantage par la suite.
“Je n’en suis qu’à la moitié. Il y a encore la vente de produits dérivés, la communication via les réseaux sociaux, les concerts... Défendre l’album est un gros travail”. Et le travail ne fait pas peur à Samuel puisqu’il n’est pas seulement rappeur mais également père et employé à la Ville de Rouen. “J’ai toujours travaillé à côté du rap. A la mairie, certains collègues apprécient ce que je fais et ont acheté l’album”.
Du rap conscient
La voix de la jeunesse est en effet un reflet des influences de SA. “Je préfère le rap old school, de l’époque d’IAM ou NTM, que ce soit dans les textes ou les sonorités. Je ne suis pas spécialement inspiré par l’ego trip que l’on retrouve maintenant. Je pratique plutôt un rap conscient, à thème ou à message”.
Un rap inscrit dans le réel qu’il défendra notamment au cours du marché africain de Rouen le 17 mai prochain, place de la Pucelle ou le 13 juin au festival RC2 de Maromme. Et la suite ? “Faire écouter ma musique au maximum de gens, réaliser une mixtape avec l’équipe de la Péniche à Elbeuf. L’objectif premier, c’est que le rap reste une passion avant tout”.
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