Dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 avril, les installations de l'usine Areva de Beaumont-Hague ont été arrêtées, selon l'AFP, en raison d'un préavis de grève qui démarrait à 5h, ce mardi. A l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT-FO-Unsa, entre 250 et 500 salariés se sont réunis devant le site, dans la matinée, pour dénoncer des projets de sous-traitance de certaines activités, qui mettent selon eux la surêté en danger.
Selon FO, les salariés qui ont des horaires postés étaient à 90% en grève. Selon la direction, ils étaient 36%. Elle comptabilise au total 28% de grévistes. La direction a confirmé à l'AFP avoir évoqué avec les syndicats de nouveaux projets d'externalisation, mais elle dément en avoir dans le domaine des activités de conduite et de surveillance des installations nucléaires ou de transports internes de matières radioactives, comme l'a affirmé FO dans un communiqué.
Le linge lavé aux Pays-Bas
Selon la direction, ces projets concernent des domaines comme les "prélèvements environnementaux" effectués sur le site pour le surveiller. Le 6 mars dernier, le tribunal de Paris a aussi validé l'externalisation de la production d'énergie pour alimenter l'usine. Le nettoyage du linge est quant à lui déjà confié à une entreprise des Pays-Bas.
Les syndicats estiment qu'Areva "est endetté parce que l'EPR de Flamanville nous a coûté un bras" et veut "faire payer la facture à l'usine de la Hague".
Avec AFP
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