Le 29 juillet 2006, la victime donne l’alerte à la réception d’une facture suspecte. Il est déjà trop tard. En l’espace de 10 jours, vingt cinq chèques ont été débités sur son compte. Montant total du préjudice : 4 191€. Il s’agit d’achats d’appareils Hi-Fi ou d’électroménager qui ont été effectués en Seine-Maritime et en région parisienne. C’est le début d’une longue procédure.
Les enquêteurs remontent la filière grâce aux informations glanées auprès des commerçants. Ainsi le gérant d’une station essence donne la plaque d’immatriculation de la voiture de l’un des fautifs. Trois hommes sont alors identifiés. Les complices écopent d’une suspension de leurs permis de conduire. L’auteur principal des faits, condamné en son absence à un an d’emprisonnement, fait opposition au jugement.
Le 24 mars dernier, cet inculpé est à nouveau jugé pour recel, falsification et usage de chèques contrefaits. L’interrogatoire est fastidieux. Le prévenu se perd dans ses propres déclarations. Finalement, il reconnaît le recel d’un chèque. “C’était pour l’achat d’une console de jeux”. Il avoue également avoir profité d’un certain nombre de courses. Il a été condamné à une amende de 800€.
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