Tard dans la soirée, deux convives se plaignent d’avoir été agressés et volés.
Les gendarmes, avisés, se déplacent. Ils ne sont pas les bienvenus. L’accueil est froid, voire agressif.
Le ton monte très rapidement entre les forces de l’ordre et un petit groupe de personnes. “Toi, je t’em…. Je ne te respecte pas. Je te crache dessus quand je veux”, lance l’un des hommes. Les renforts arrivent. Les parents de l’organisateur aussi. Alors, la tension retombe. Le fautif est interpellé.
Le 8 avril dernier, face au tribunal correctionnel de Rouen : “Qu’est ce que vous en pensez ?”, demande le juge. “Ce n’est pas bien”, reconnaît le prévenu. “Pourquoi ce soir là les gendarmes interviennent-ils ? À la base, pour calmer les choses”, indique le juge. “Ils ont gâché la soirée”, rétorque le jeune. “Ce ne sont pas les gendarmes puisqu’ils ont été appelés pour pacifier une situation. Savez-vous qu’ils ne sont pas payés pour se faire insulter?”.
Le jeune homme, récidiviste, a été condamné pour outrage à effectuer 70 heures de travaux d’intérêt général dans un délai de 18 mois. S’il ne l’exécute pas, il devra purger un mois de prison. Du champ au tribunal, il n’y a qu’un pas.
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