Depuis le 1er avril dernier, des avions militaires volent dans le ciel de la Hague, non loin de l'usine de retraitement de déchets Areva. Une centaine d'hommes, appartenant à l'escadron de défense sol-air Tursan de la base aérienne de Mont-de-Marsan, sont déployés près afin de tester le nouveau dispositif "Mamba". Il s'agit de s'assurer que la protection des sites comme l'usine de la Hague ou encore l'Ile Longue (au large de Brest) qui abrite les sous-marins nucléaires, fonctionne bien, comme le veut le plan Ammonite spécifique à ces sites sensibles.
Les moyens de défense, radars et missiles, évoluent très vite. Après les attentats du 11 septembre 2001, l'Armée de l'air avait déjà testé un dispositif dans la Hague. Il permettait à l'époque d'intercepter un avion à 11 km. Aujourd'hui, la distance d'interception est de 80 kilomètres. Les explications du commandant Frédéric Hourdé :
Missiles et radars en tests dans la Hague
Si actuellement aucun missile réel n'est utilisé pour l'exercice, le dispositif Mamba peut être déclenché en cas de menace aérienne. Les informations des radars remontent jusqu'à Paris, à la Haute autorité de défense aérienne, et c'est le premier ministre qui demande d'agir, ou non :
Missiles et radars en tests dans la Hague
Les militaires sont stationnés à Vauville et Flottemanville-Hague et rentreront à Mont-de-Marsan en fin de semaine.
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