les députés et sénateurs UMP ainsi que le président du conseil général de la Manche réagissent dans un communiqué commun au discours de politique général de Manuel Valls discouru à l' Asemblée Nationale.
« Lors de son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre, M. Manuel Valls, a créé la surprise en annonçant vouloir diviser par deux le nombre de régions d’ici à 2014 et supprimer les départements à l'horizon 2021.
Ce discours de politique générale ne nous a pas permis de connaître les 50 milliards d'économie que le Gouvernement s'engage à faire, à l’exception de la réduction de 10 milliards d’euros des dotations aux collectivités territoriales, qui assurent 70 % de l’investissement public en France. Derrière ces investissements, ce sont pourtant des emplois et du travail pour les entreprises locales.
L’annonce de la suppression des départements, qui était pourtant vivement rejetée par le Président de la République lui-même il y a trois mois, est une mesure en trompe l’oeil. Annoncée pour la fin du prochain quinquennat, elle aurait pour conséquence d’éloigner les citoyens des centres de décision et de casser la proximité avec les habitants des territoires ruraux. Elle s’accompagnerait d’une hyper-régionalisation, source de bureaucratisation et non d’économies, si l’on en juge par l’inflation des dépenses régionales ces dix dernières années.
Le Département est la seule collectivité de proximité qui garantit la solidarité des territoires et assure l’accompagnement de la vie quotidienne des Français. En s’attaquant aux départements, le nouveau Gouvernement se place en face d’un choix impossible entre un nouveau centralisme régional, qui serait à rebours de l’attente de proximité de nos concitoyens, et l’éclatement des services départementaux au sein des intercommunalités, avec un très fort risque d’inégalité.
C’est la raison pour laquelle nous prendrons part avec détermination au débat national annoncé par le Premier ministre, pour défendre les intérêts fondamentaux de nos concitoyens et de leurs territoires, éviter l’éloignement des services de proximité et prévenir toute inégalité d’accès à ces services.
Que penser également de cette annonce de revoir, une nouvelle fois la carte des intercommunalités, alors même que la dernière mouture vient de voir le jour ? Laissez-nous le temps de digérer les réformes précédentes avant de passer aux suivantes !
Hyper-régionalisation, mise en cause des collectivités de proximité, nouveau redécoupage des intercommunalités, après celui « ruralicide » des cantons, etc… Ces mesures ne répondent pas aux attentes des Français qui portent d’abord sur la croissance et l’emploi.»
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