Le président socialiste du Conseil Général Nicolas Rouly s'est évidemment rangé derrière le discours de Manuel Valls :
"Sur la forme, Manuel Valls a confirmé ses qualités d'autorité, de clarté et d'efficacité. Sur le fond, je salue un discours de vérité, de progrès et d'action. L'action, c'est l'exigence qui s'impose à tous ceux qui détiennent un mandat, pour mériter la confiance des Français."
Le sénateur et ancien président du Conseil général Didier Marie a lui salué le "constat lucide et courageux" ainsi que le message "clair et volontaire" du Premier Ministre.
Autre élue à avoir voté la confiance à Manuel Valls, la députée socialiste de la 6e circonscription de Seine-Maritime Sandrine Hurel :
"Je me réjouis du ton de ce discours, volontaire et mobilisateur, et plus particulièrement de plusieurs mesures évoquées. Je crois également que le Premier Ministre a entendu notre appel pour un meilleur dialogue entre Parlement et gouvernement : nous formons les deux visages d'une même majorité. Mon vote est sincère mais ma vigilance l'est tout autant."
A l'extrême-gauche, le ton est différent. Le groupe "Sotteville à Gauche Vraiment" au conseil municipal de Sotteville-lès-Rouen critique le vote de confiance exprimé par la députée et maire de Sotteville Luce Pane :
"Le Premier Ministre a annoncé la poursuite des cadeaux au patronat, la poursuite de l'austérité et la suppression à terme des départements. Il a confirmé l'objectif de réduction de 50 milliards d'euros des dépenses de l'Etat, en réduisant notamment de 10 milliards d'euros les dotations aux collectivités locales" avant de conclure ironiquement : "Luce Pane considère-t-elle que sa commune est trop riche ?"
A droite, le député de la 7e circonscription Edouard Philippe s'est exprimé sur Twitter :
Tout d'abord ironique - "15 minutes de discours et toujours très peu d'applaudissements à gauche" - l'élu s'est étonamment montré plus enclin à féliciter Manuel Valls, ce mercredi 9 avril au matin après son passage sur une radio nationale : "Je me réjouis que Manuel Valls évoque de façon explicite la fusion des deux Normandie ! Il faut y aller !"
Une éventuelle fusion des deux Normandie qui a fait réagir à droite. Le candidat Debout la France aux élections européennes pour le Nord-Ouest, Jean-Philippe Tanguy, s'est montré méfiant : "A défaut de s'attaquer à la gabegie des intercommunalités, Manuel Valls a décidé de relancer une énième réforme des régions et des départements, au sein d'un calendrier qui n'engage à rien." Mais le candidat de droite dit oui à une fusion des Normandie "mais pas à n'importe quel prix." Jean-Philippe Tanguy souhaite en effet que Caen devienne capitale régionale à la place de Rouen.
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