Dans la chapelle de la prison, ils se sont ainsi relayés par petit groupe pour en savoir plus sur les produits de substitution à l’alcool et aux drogues. “La prise d’héroïne étant un délit sanctionné d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison, de nombreux consommateurs se retrouvent ici”, explique une infirmière qui intervient à temps plein à la maison d’arrêt tout au long de l’année. Son service délivre des substituts à la drogue auprès d’un quart des 400 détenus. “C’est clair que tous ne consomment pas d’héroïne, mais il y a un trafic organisé, certains se servant de ces substituts comme monnaie d’échange.”
Cette journée mettait également en avant les risques liés au tatouage. “Comme ils utilisent à l’intérieur des instruments de fortune, avec des produits non-conformes, les risques de transmission de l’hépatite C, voire du sida, existent”, explique Sadia Busson, gérante de la Klinik du piercing. “Même si c’est interdit, ils se tatouent pour marquer un événement important de leur vie.”
Des détenus défient leur dépendance à la drogue à la prison de Caen
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