Alors que l'Union des Démocrates Indépendants, premier parti centriste, se réunit en comité éxécutif mardi 8 avril pour préparer l'après-Borloo, la sénatrice réagit au retrait de son président : "Nous sommes encore dans une forme d'émotion, de regrets et en même temps de compréhension et de respect. Jean-Louis Borloo incarnait la constitution de l'UDI. J'espère qu'il n'arrêtera pas définitivement la politique car c'est une personnalité atypique du paysage politique français. Il va nous manquer."
Le comité éxécutif devrait décider d'un calendrier en vue de l'élection d'un président lors d'un futur congrès. En attendant, "un collège des vice-présidents" pourrait assurer l'intérim selon la sénatrice, qui reste prudente quant à sa position dans la future élection. Face au risque de scission qui pourrait agiter le parti - souvenons-nous de la guerre Fillon-Copé à l'UMP en 2013 -, Catherine Morin-Desailly n'exclut pas le problème : "C'est pour cela que l'élection doit être transparente. L'UDI doit être exemplaire."
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