Il le franchit au moment où il passe au vert.
Le conducteur a, au-dessus du volant de sa voiture, un gyrophare. Côté passager, il a fixé au pare-soleil une plaque d’immatriculation de police.
Un vrai véhicule de police le remarque. La patrouille se renseigne sur l’authenticité de la plaque. Elle ne provient pas de chez eux.
L’usurpateur est pris en chasse. Il franchit un feu rouge. Les forces de l’ordre lui font signe de se ranger.
Le jeune homme s’arrête et planque à la va-vite la fausse plaque dans sa boîte à gants. “Je laissais ces objets à la vue du public pour qu’on laisse ma voiture tranquille”, explique-t-il aux enquêteurs. Le gyrophare proviendrait d’un jouet d’enfant. Quant à la plaque, il l’aurait lui-même créée.
Le 19 mars dernier, l’ancien étudiant, devenu ingénieur, comparait devant le tribunal correctionnel de Rouen. Le juge reprend les déclarations de l’inculpé. “Vous savez que vous pouvez générer l’effet inverse de celui escompté, indique le magistrat. C’était pour impressionner les filles ? Vous auriez pu passer à côté d’un accident. Les gens auraient pu s’attendre à ce que vous interveniez”.
Le prévenu a été condamné à une amende de 800€.
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