Ils trinquent, puis chacun retourne vaquer à ses occupations. L’un d’eux ressort pour aller taper à la porte de Loïc Kondi. Il l’exhorte à boire. Les deux hommes se retrouvent dans la chambre du premier. Les esprits s’échauffent. L. K. ne s’en laisse pas compter. Quand l’homme lui fait front, il le frappe deux ou trois fois avec un haltère. Les coups sont d’une extrême violence, comme en témoignent les traces de sang sur le mur. Loïc Kondi repart. La victime demeure quelques instants dans sa chambre, avant d’en ressortir.
Pronostic vital engagé
Des occupants la voient dans les escaliers, munie d’un couteau. L. K. la désarme tout en la repoussant. Les deux hommes tombent. L. K. se relève en premier et porte à la victime une dizaine de coups de couteau. Celle-ci gît, dans son sang, sur le palier.
C’est l’agresseur, qui, en fin de soirée, prévient les secours. La victime guérit mais demeure amnésique. Quant à son agresseur, il est interrogé dans le cadre d’une enquête criminelle. Les experts psychiatriques décèlent chez lui une personnalité inquiétante (impulsivité pathologique, caractère schizothymique). Ils considèrent que l’individu était “atteint au moment des faits d’un trouble neuropsychique qui a minoré le contrôle de lui-même”. Finalement la procédure est requalifiée en “violence aggravée par deux circonstances”.
Le 31 mars, victime et prévenu se sont retrouvés face au tribunal correctionnel de Rouen. L’inculpé a été condamné à une peine de 4 ans de prison dont un an avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve de 2 ans. Celle-ci comprend l’obligation de se soigner, d’établir sa résidence en un lieu, de travailler et d’indemniser la partie civile.
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