France 3 a obtenu le Hangar 11. N’êtes-vous pas déçu, vous qui vous étiez également positionné sur ce hangar ?
“Non, je ne suis pas déçu. Je pense que l’augmentation des emplois tertiaires à côté des Docks 76 peut être un élément positif. Plus il y a de monde dans le quartier, mieux ça vaut pour le commerce. France Télévisions a décidé à la rentrée 2013 d’octroyer un budget de 10 millions d’euros pour transférer France 3 au Hangar 11. En tant qu’exploitant du centre des Docks, je préfère que ce soit France Télévisions qui obtienne le Hangar plutôt qu’un restaurant, même si nous étions candidats. Notre but était d’obtenir une accroche sur la Seine. Après, est-ce que les quais, qui sont un lieu de détente et de loisirs, représente le lieu idéal pour installer du tertiaire, je l’ignore.”
Allez-vous profiter du départ de France 3 pour redynamiser l’entrée du centre commercial de Saint-Sever ?
“Le départ de France 3 est prévu pour fin 2017 et nous ne sommes qu’en 2014. Il est vraiment difficile pour moi de me projeter ainsi car on n’est sûr de rien actuellement. Pour le moment, l’entrée dans le centre commercial de Saint-Sever ressemble à un trou de souris. La station de métro a été rénovée en 2012 et il y aurait un réel intérêt à améliorer cet accès et pas uniquement pour le commerce. Pour le moment, le candidat principal du projet architectural, urbain et commercial est le groupe Unibail-Rodamco. Mais Yvon Robert, le maire de Rouen, qui a fait de l’urbanisme son cheval de guerre, ne voudra pas que le façade de Saint-Sever soit une façade commerciale mais plutôt une façade de quartier. Nous travaillerons ensemble, avec la métropole aussi.”
Comment envisagez-vous le quartier Saint-Sever dans quelques années avec l’arrivée de la gare rive-gauche ?
“L’immobilier est un milieu très actif, qui évolue beaucoup. Dans les trente années à venir, le quartier Saint-Sever va évoluer dans le bon sens. La place des Emmurées va devenir une place verrière très agréable. Les cliniques de l’Europe et Mathilde évoluent également. La clientèle de Saint-Sever se déplace à 80% à pied, en vélo ou en transports en commun. Tout à fait l’opposé de la clientèle des Docks 76.”
Justement, comment imaginez-vous l’avenir du quartier des Docks ?
“Pour l’instant il s’agit d’un espace semi-périphérique. C’est un quartier qui a beaucoup d’avenir puisque dès 2016, les 450 premiers logements de Luciline devraient être livrés. Les gens viennnent ici se détendre.”
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