En cause, la société Lubrizol située à Rouen. Au lieu d'activer une pompe, un employé de Lubrizol avait actionné un agitateur dans un bac servant à la fabrication d'un additif pour huiles de moteurs. La cuve était montée en température pendant le week-end, jusqu'à 110 degrés, accélérant la décomposition du produit. Et ce n'est que le lundi 21 janvier au matin qu'un employé, se rendant compte des fortes odeurs, avait donné l'alerte... trop tard.
Pendant plusieurs jours, Rouennais et Rouennaises se sont plaints de fortes odeurs, qui donnaient parfois maux de tête et entraînaient des nausées. Les émanations étaient en réalité du mercaptan, un composé inoffensif à faible dose utilisé comme marqueur du gaz de ville.
4000€ d'amende
Selon le jugement prononcé ce jeudi 3 avril, la société Lubrizol a été reconnue "entièrement responsable du préjudice causé". "Le tribunal n'a pas considéré que la peine maximale (7500€) était nécessaire eu égard à la nature réelle de cette infraction. Il n'y a pas eu de risque majeur, simplement une nuisance olfactive", a commenté pour l'Agence france Presse l'avocat de Lubrizol Arnaud de Saint Rémy.
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