Pourtant elle est une joueuse émérite du Rouen Hockey Club. “La vitesse et le contact ne me font pas peur, c’est même ce qui me plaît dans le hockey sur glace”, affirme-t-elle. Elle commence à pratiquer à l’âge de huit ans. “A l’époque, je faisais de la natation. Mais mes parents en ont eu marre de me voir faire des longueurs tous les mardis. C’est en assistant à un match de hockey à Rouen que j’ai eu envie d’essayer et j’ai tout de suite aimé ça”.
Dès lors, Gaëlle Bourdon suit un parcours plus qu’honorable et monte très vite les échelons. “J’ai participé à des compétitions importantes, notamment les championnats du monde en Russie en 2010”. Elle garde notamment le souvenir ému d’une coupe du monde au Canada. “On était en demi-finale, on jouait devant 15 000 personnes. On entrait un par un sur la patinoire avec le speaker qui criait notre nom, c’était fantastique”.
Seule fille au milieu des garçons, elle ne peine pas à s’imposer. Elle y voit néanmoins certains inconvénients. “Mes adversaires ont tendance à hésiter à aller au contact avec moi, ils ont peur de me blesser. Mais moi je ne joue pas au hockey pour le pratiquer à moitié”. Elle déplore également le fait que les joueuses professionnelles ne puissent pour le moment vivre de ce sport.
Après avoir évolué dans le club féminin de Cergy-Pontoise, vice-champion de France en 2012, elle revient à Rouen pour se remettre d’une opération au genou. “J’espère bientôt revenir à mon niveau habituel”, explique-t-elle. D’autant qu’elle ne manque pas d’ambition. “Mon rêve serait d’intégrer l’équipe de France et que l’on se qualifie pour les prochains Jeux Olympiques”.
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