Comment vivez-vous cette fin de saison exceptionnelle ?
“Il y a beaucoup d’émotions, évidemment. J’ai en face de moi une équipe de vrais pros. Ils ont fourni un travail remarquable, alors que chaque match était difficile. Il nous a fallu de la régularité, de la conviction, une solidarité inébranlable. Nous avons montré toutes ces qualités, qui correspondent bien aux valeurs d’une meute et à notre nom, les Loups ! Aucun joueur n’est au-dessus des autres. Au contraire, ils s’entraident, stimulés par un chef de meute, Dario Dukic. Même à l’entraînement nous demandons aux joueurs de se soutenir, physiquement comme psychologiquement. Les joueurs ont acquis une sûreté dans leur jeu qui a tiré tout le monde vers le haut.”
Le titre de champion est tout proche...
“Oui, si nous gagnons un seul set, samedi, c’est bon ! J’aimerais que mardi 2 avril (Canteleu-Maromme reçoit Asnières), soit une grande fête au Kindarena, devant notre public, que l’on retrouve la même communion que face à Orange. Devant mille personnes qui chantent, qui poussent, c’est formidable, sûrement la plus belle des récompenses pour nous, staff comme joueurs.”
La montée en Ligue A, en revanche, n’est pas acquise... Que manque-t-il au club ?
“Il manque un budget d’un million d’euros, c’est ce que demande la ligue nationale pour pouvoir évoluer dans l’élite. Cette année, nous avions le plus petit budget de Ligue B, avec 400 000 € consacrés aux pros. Les clubs de Ligue A sont tous en train de préparer leur équipe pour la saison prochaine et, nous, nous avons quatre mois de retard. Je sollicite sans arrêt les élus, la Crea en premier lieu, mais aussi les partenaires privés, pour présenter un budget suffisant avant le 30 avril, date limite. Mais on me répond “Nous verrons après les municipales”. Pourtant, le temps presse...”
La Crea a bâti le Kindarena. Une équipe d’élite évoluant entre ses murs serait un immense atout, non ?
“Exactement ! De toute façon, nous sommes assujettis aux subventions de la Crea. Notre passage en Ligue A dépend d’elle. Aujourd’hui, j’ai besoin d’une politique claire, d’un soutien fort sur le long terme. Car il y a une chance que l’on doit saisir : monter en Ligue A alors que se crée la métropole. Notre équipe pourrait s’appeler “Rouen Métropole Volleyball”. Ajouter à cela le SPO Rouen Basket en Pro A et, un jour, une équipe de handball en élite, le Kindarena pourrait enfin prendre toute son ampleur. Je me rends compte qu’il y a un public ici à Rouen. Le sport doit être un ambassadeur de premier choix pour la métropole.”
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