Yves Rots, 88 printemps, petit bonhomme au béret vissé sur le crâne, en a fait un livre de 80 pages écrites en à peine une semaine.
Autrefois, cette rue-là était à la campagne. On avait des poules, des lapins, des pigeons avec les champs autour. C'était une vie toute différente. Le soir, aux beaux jours, on sortait les chaises sur le trottoir et tout le monde faisait causette. Les marchands ambulants passaient par là : marchands de bonbons et de peaux de lapins. Les enfants jouaient dans la rue.
Ses parents, Marcel et Marcelle, s'y sont installés en 1926. Yves avait 4 ans, il n'a pas bougé depuis. Pourquoi voulez-vous que j'aille voir ailleurs alors que j'ai sous la main tout mon bonheur ?
C'est sa vie à lui, fils unique de commerçants, seul au monde, sans enfant, sans aucune famille aujourd'hui et pourtant heureux de son sort parce que lié à l'histoire d'une des plus vieilles rues du centre-ville dont il est devenu la mémoire vivante.
La maison du fantôme !
Tout près de l'école primaire dont Yves fut élève, une maison est, dit-on, celle d'un étrange fantôme. Son ancienne propriétaire est catégorique. C'est une présence qui hante les lieux depuis toujours. La silhouette d'une femme.
Yves se souvient qu'autrefois, le quartier était prolétaire. Aujourd'hui, pour une grande part, c'est devenu très bourgeois. Il en sourit, lui qui n'a même pas encore le téléphone. Un jour, quand je serai plus vieux, je l'installerai sûrement!
Autrefois, cette rue-là était à la campagne. On avait des poules, des lapins, des pigeons avec les champs autour. C'était une vie toute différente. Le soir, aux beaux jours, on sortait les chaises sur le trottoir et tout le monde faisait causette. Les marchands ambulants passaient par là : marchands de bonbons et de peaux de lapins. Les enfants jouaient dans la rue.
Ses parents, Marcel et Marcelle, s'y sont installés en 1926. Yves avait 4 ans, il n'a pas bougé depuis. Pourquoi voulez-vous que j'aille voir ailleurs alors que j'ai sous la main tout mon bonheur ?
C'est sa vie à lui, fils unique de commerçants, seul au monde, sans enfant, sans aucune famille aujourd'hui et pourtant heureux de son sort parce que lié à l'histoire d'une des plus vieilles rues du centre-ville dont il est devenu la mémoire vivante.
La maison du fantôme !
Tout près de l'école primaire dont Yves fut élève, une maison est, dit-on, celle d'un étrange fantôme. Son ancienne propriétaire est catégorique. C'est une présence qui hante les lieux depuis toujours. La silhouette d'une femme.
Yves se souvient qu'autrefois, le quartier était prolétaire. Aujourd'hui, pour une grande part, c'est devenu très bourgeois. Il en sourit, lui qui n'a même pas encore le téléphone. Un jour, quand je serai plus vieux, je l'installerai sûrement!
Alain Fergent
Pratique. Yves Rots aux Editions le Vistemboir : Quand ma rue était un village. Envie d'afficher votre publicité ?
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