80 élèves de seconde (47 filles et 33 garçons) venus de 12 lycées dont sept en filière professionnelle se sont présentés au concours. C'est plus que l'an dernier où ils étaient 39 élèves à se présenter. A la suite des épreuves intermédiaires, 16 candidats ont été sélectionnés pour participer à la finale.
Le fil à retordre d’Aung San Suu Kyi
"Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l'exercent et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime". C’est à partir de cette citation extraite de “Se libérer de la peur” d’Aung San Suu Kyi (prix Nobel de la paix en 1991) que les lycéens devaient s’exprimer. “J’ai passé plusieurs semaines à faire des recherches, je n’étais pas du tout inspirée, explique Adeline Marie, en seconde générale au lycée des Bruyères, à Sotteville-lès-Rouen. Une semaine avant le concours je me suis réveillée en pleine nuit et j’ai écrit mon texte en une heure”. Et pour s'entraîner, la jeune fille a répété devant ses murs, dans sa chambre, ainsi qu'avec une professeure peu avant la finale.
Adeline a choisi l’humour pour son discours. “Je n’ai rien demandé à la peur, je ne sais pas ce qu’elle fait avec moi”, raconte la jeune lycéenne pendant son discours qui fait sourire le public et le jury. Celui-ci lui vaudra le prix spécial du jury et de nombreux cadeaux, parmi lesquels 500€ en chèques cadeaux ou un appareil photo. Très stressée à l'annonce des résultats, Adeline n'imaginait pas une seule seconde pouvoir remporter un prix. “Lorsque j’ai eu mon trophée dans les mains, je ne pensais qu’à une seule chose, ne pas le faire tomber”.
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