Comment êtes-vous venu à l’écriture ?
“Je ne suis pas devenu écrivain, je suis né écrivain. On ne se découvre pas écrivain à 30 ou 40 ans. On nait avec ça comme on nait musicien ou peintre. J’ai toujours été sensible aux histoires, à la lecture, à l’écriture. J’avais 30 ans quand mon premier roman est sorti, mais j’ai toujours écrit. Le seul moment où j’ai mis ça entre parenthèse c’est durant mes études et ma thèse, qui est une rédaction en soi, jusqu’à devenir maître de conférence. Je voulais trouver une sécurité de l’emploi pour ensuite me donner le temps de revenir à l’écriture. ”
D’où vient votre inspiration ?
“L’inspiration est magique et instinctive. J’ai souvent des histoires dans la tête. C’est naturel pour moi, des idées de romans je peux en avoir dix par jour. Tout le monde est capable d’inventer une histoire mais ce qui est un peu magique c’est le fait d’avoir la certitude que cette histoire tient la route et qu’on va pouvoir la conduire comme on le souhaite. J’ai tout de suite une sorte d’assurance dans mes choix.”
Comment conciliez-vous vos deux “vies” ?
“Je ne pense pas que ce soit une double vie, c’est comme avoir une passion en dehors de son travail. Il y a plein de profs qui écrivent aussi des livres et on ne va pas considéré qu’ils ont une double vie. Et pourtant, le temps consacré au livre est le même. La particularité, c’est que maintenant mes romans sont connus et vendus. C’est une double vie vue de l’extérieur mais pas spécialement pour moi. Même si je pourrais vivre de ma plume, j’ai la chance d’avoir un métier, pour l’instant je ne me pose pas la question.”
Deux de vos romans sont sortis en format poche et on parle déjà d’une adaptation cinématographique. Comment vivez-vous tout cela ?
“Le cinéma a été la première bonne surprise. Pour l’instant il n’y a rien de concret mais les droits d’Un avion sans elle ont été vendus. C’est un projet qui est long à mettre en place mais j’ai bon espoir. Quant aux ventes poche, elles ont dépassé tout ce qu’on pouvait espérer. Maintenant ces romans vivent leur vie, ils sont présents partout en France.”
Vous faîtes partie des 10 écrivans français qui ont vendu le plus de livres en 2013. Vous vous attendiez à un tel succès ?
Absolument pas. Et sincèrement je pensais même que ce n’était pas possible. Les gros succès échappent à tous plans marketing, j’en suis la preuve. C’est rassurant de se dire que rien n’est écrit d’avance et que ça peut arriver à tout le monde. Une place dans le top 10 dépend beaucoup des sorties annuelles. C’est déjà extraordinaire d’y avoir été.”
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