Le contraste est impressionnant : alors qu'on constate en ce mois de mars 2014 des températures de un à deux degrés supérieur aux températures moyennes, l'an dernier elles étaient inférieures de 2 à 3 degrés aux normales. Les dix derniers jours de mars 2013 avaient même été les plus froids jamais enregistrés après guerre à la station de Carpiquet.
Le souvenir de ces intempéries reste vivace, d'autant qu'elles ont laissé des traces. Dans le département, une trentaine d'établissement privés ou publics avaient été touchés. A Caen par exemple, la toiture du parc des expositions, qui s'était effondrée sous le poids de la neige, vient tout juste d'être reconstruite et les travaux vont encore durer deux mois. La municipalité estime à 415 000 euros les frais qu'elle a dû engager dans la rénovation de bâtiments, et aura aussi dépensé environ 100 000 euros supplémentaires pour remettre en état la voirie et les espaces verts.
A Verson, plus à l'ouest, 240 000 euros avaient été nécessaires pour réparer le toit du tennis-club comme le sol des courts de tennis. La ville est encore en cours de procédure avec les assurances pour obtenir le remboursement total des frais.
Les intempéries avaient eu un effet (légèrement) positif : le trafic de sel du port de Caen-Ouistreham avait été multiplié par 3 en 2013 par rapport à l'année précédente...
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.