L’artothèque de Caen va-t-elle retirer certaines œuvres trop précieuses de son catalogue ? Parmi les 2 000 œuvres graphiques qui composent la collection de l’institution, démarrée en 1986, certaines pièces jouissent désormais d’une réputation qui a dépassé les frontières. Et pourraient bientôt trouver une place, plus à l’abri, dans un musée. C’est le cas de cette lithographie de Pierre Soulages, âgé aujourd’hui de 94 ans et déjà “entré dans l’Histoire”, comme l’explique Claire Tangy, qui dirige l’artothèque. Il a même fait l’objet, il y a 4 ans, d’une rétrospective au Centre Pompidou à Paris...
Il y a aussi cette série de photographies du plus jeune Stéphane Couturier. “Nous avons commencé à montrer son travail très tôt. Aujourd’hui, nous ne serions plus en mesure d’acheter ses œuvres : elles sont trop chères !” Ou encore ces broderies sur tissu d’Annette Messager, “des pièces importantes de cette figure majeure du féminisme en art contemporain”. “L’objectif premier de notre collection, c’est de transmettre des œuvres représentatives d’un courant artistique. Nos locataires peuvent certes s’approprier une œuvre historique, mais ils recherchent avant tout des œuvres qui les touchent."
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